Des guns and roses à titi robin, il n’y a qu’un oud, celui de Fayçal Salhi.

Culture
Les quelques lignes qui suivent se placent dans une perspective pragmatique* : elles esquivent la question éternellement ouverte de la définition de la culture et limitent leur ambition à tenter de cerner «à quoi elle sert», même si cette expression doit provoquer des froncements de sourcil.
En gros, la culture remplit deux fonctions :
- au plan personnel, d’abord, elle permet de nommer les choses, d’en percevoir le sens, de se situer par rapport à elles, d’agir dessus. C’est le moyen pour chacun de se constituer en tant qu’individu et celui de son épanouissement.
- au plan collectif, elle échafaude à partir du niveau précédent la culture commune, cet ensemble de vocabulaire, de concepts, de références et de valeurs qui fondent le «vivre ensemble» et structurent la cohésion sociale.
Les modalités qui en permettent l’accès relèvent d’une démarche d’apprentissage qui vise deux objectifs :
- la maitrise des codes, quel que soit le champ culturel ou artistique envisagé
- la maitrise des outils sociaux dont la diffusion culturelle est la vocation. La pire censure consiste à passer devant les portes -souvent opaques- des «temples» de la culture en se disant « ce n’est pas pour moi ».
La méthode employée emprunte pour l’essentiel aux idéaux et à l’outillage de l’Education Populaire, revisités et adaptés aux réalités d’aujourd’hui. Ces approches bénéficient indifféremment à tous les publics.
S’agissant des actions en direction du public immigré doivent être soigneusement pesés et pris en compte :
- l’obstacle de la langue, qui impose à la fois une formation au français, le recours à des propositions n’y faisant pas forcément appel et/ou la déclinaison de certaines actions dans la langue d’origine des interlocuteurs
- la question centrale de la maitrise ou pas de leur propre culture par les personnes auxquelles on s’adresse. L’expérience avère sans surprise que plus le bénéficiaire est à l’aise dans sa culture d’origine, plus sa capacité à s’approprier la culture du pays d’accueil est grande. Dans le cas contraire, la démarche doit intégrer simultanément la familiarisation avec l’univers culturel d’accueil et celle avec les composantes de la culture d’origine.
- les obstacles spécifiques liés aux traditions. C’est parfois le cas pour les actions susceptibles d’intéresser les femmes ou les jeunes filles
- le risque «d’intimidation» (je déteste ce vocable, mais il a le douteux mérite dêtre clair) qu’entraine parfois une attitude perçue comme arrogante des tenants de la «culture cultivée»
- la césure désormais béante entre les acteurs du domaine socio-culturel et ceux du monde culturel « stricto sensu». Ce point mériterait une thèse à lui tout seul, mais à défaut de pouvoir épuiser le sujet, il parait au minimum indispensable de l’évoquer sans langue de bois.
il serait de bon ton d’effleurer la question des moyens, mais -là encore - l’expérience montre que la volonté politique et la détermination des décideurs, le savoir faire et le savoir-être des intervenants amènent des résultats significatifs même dans les cadres et avec les moyens actuels. Des moyens supplémentaires seraient à coup sûr les bienvenus, mais leur efficacité tient moins à leur volume qu’à la pertinence de leur emploi.
En guise de conclusion provisoire et partielle, il faut réaffirmer haut et fort qu’il ne s’agit en aucun cas d’oeuvrer au remplacement d’une culture par une autre. Le but est d’aider à advenir des citoyens complets, chacun porteur de sa culture d’individu, qui ne se confond avec celle de personne d’autre, et met en dialogue et en résonance culture d’origine et culture du pays d’accueil. Aucune n’a vocation de nier l’autre ou de s’y substituer, elles se complètent et s’enrichissent réciproquement.
Daniel Boucon
Ancien directeur du Théâtre de l’Espace
*ces lignes sont inspirées de trente années d’action culturelle de terrain au sein d’une scène nationale ancrée dans un quartier de plus de vingt mille habitants, parmi lesquels une forte proportion d’Immigrés anciens et récents. Elles se cantonnent à tirer les leçons des réussites et - surtout- des échecs. Elles ne prétendent ni à l’exhaustivité et encore moins à s’élever au niveau théorique.

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