2005 À AUJOURD’HUI

En 2017, la Bourgogne Franche-Comté compte environ 193 000 immigrés, soit moins de 7 % de sa population totale. Elle est désormais en dessous de la moyenne nationale après avoir longtemps été au-dessus de cette dernière. Ces immigrés sont de surcroît de plus en plus concentrés au sein des grandes agglomérations même si des empreintes, héritées du riche passé migratoire de la région, demeurent au sein des principaux bassins industriels. On assiste également à une large féminisation des flux et à un vieillissement de la cohorte des immigrés prise dans son ensemble. La principale raison d’arrivée demeure aujourd’hui le regroupement familial. Le nombre d’étudiants étrangers a également connu une large progression ces dernières décennies au gré du développement de nombreux programmes d’échange intra ou extra européens. Les réfugiés, dont le rapport à l’opinion sature depuis la crise de 2015, l’espace médiatique, ne constituent que la portion congrue des arrivées. Plus du tiers des immigrés présents en Bourgogne Franche-Comté sont natifs d’un pays d’Europe, et en particulier du sud du continent et des Balkans. Il s’agit certes majoritairement d’individus installés dans la région depuis longtemps,  mais la crise économique de 2008 a engendré l’arrivée de personnes plus jeunes, plus diplômés et émigrant plus souvent en famille à la recherche d’une meilleure situation professionnelle que dans leur pays d’origine. Trois immigrés sur dix établis dans la région sont natifs d’un pays du Maghreb et 8 % de Turquie. La diversification croissante de la provenance des ressortissants de pays d’Asie et l’Afrique subsaharienne contribue enfin à perpétuer l’ouverture au monde de la région.
Stéphane Kronenberger 


Les Clairs Soleils d’hier et d’aujourd’hui

Extrait du B V V, septembre 2007
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