José Shungu, musicien

Musicien au sein d’un groupe La Cédille étiqueté Hip Hop aux influences jazz, blues, soul, animateur d’atelier rap et organisateur d’évènements culturels, José Shungu est un passionné de musique classique.


Enfin non, ce n’est pas le cas mais cela pourrait l’être tout à fait. Car faire parti du mouvement hip hop n’a rien d’un stéréotype comme malheureusement sont trop souvent affublés les acteurs de ce réseau. C’est un des objectifs du Festival des Echanges Urbains FEU organisé par l’association Attila que dirige José Shungu. Mener une réflexion sur les modes de professionnalisation des acteurs de ce mouvement, sur l’appellation même de celui-ci, sa substance. D’ailleurs le collectif l’index, un réseau de professionnels du milieu, s’est crée autour du FEU et reflète ses objectifs. Pour que le mouvement puisse se retrouver, se connaître, se reconnaître dans ses valeurs de base loin du côté superficiel de certains, loin du marketing. Car être rappeur ou paraître rappeur, telle est la question.
Le FEU n’a pas de territorialité particulière, qu’elle soit géographique -il se déroule un peu partout en Franche Comté, à la ville, dans les quartiers, à la campagne- ou artistique – musique, danse, djing, rap, graff sont tous représentés -. Vous l’aurez compris, Attila privilégie, « la qualité et l’authenticité dans ses choix artistiques ». C’est un espace intergénérationnel entre acteurs de ce mouvement et ceux qui n’y sont pas, ceux qui veulent découvrir. Un lieu de promotion et de valorisation des cultures urbaines.
José est un ancien du milieu. Voilà plus de          quinze ans qu’il oeuvre pour le développement des cultures urbaines. Il est passé d’une démarche individuelle à un ancrage plus collectif et offre désormais une approche transversale, une approche à part entière sur l’environnement des cultures urbaines. Retour sur un festival dont l’intérêt général est croissant, qui a du sens et un contenu juste. Le mouvement Hip Hop n’est pas prêt de s’éteindre en Franche-Comté. Ne serait ce que par ce que certains, dont José Shungu fait partie, gardent la flamme.

Au coin du F.E.U avec José
Le Festival des Echanges Urbains est né en 2006, à l’initiative de l’association ATTILA et de son directeur José Shungu. Véritable espace d’échanges et de rencontres intergénérationnelles entre acteurs du mouvement Hip Hop et de la culture, l’évènement permet de mieux apprécier l’éclat de la culture Hip Hop en Franche-Comté. Lors du festival, il est donc question de donner un coup de projecteur sur les cultures urbaines : musique, danse, djing, rap, graff…et d’en saisir les particularismes.

Un festival qui a permis l’émergence d’un réseau <l’index>. Un collectif qui permet la rencontre d’acteurs locaux, la définition d’objectifs communs -loin du marketing actuel- et des créations.    Une mise en lumière nécessaire du travail de ces acteurs qui crée une dynamique. Cette mise en commun des connaissances et des compétences des producteurs, rappeurs, graffeurs, metteurs en scène issues de l’index a d’ailleurs donné  naissance à une compilation.

De l’histoire du mouvement hip hop à celle de notre invité… Né en République Démocratique du Congo, à Kinshasa en 1976, José Shungu a beaucoup voyagé au gré des contraintes professionnelles de ses parents. En Afrique même et en Europe. Ce parcours migratoire est sur pause depuis le début des années 90.  Arrivé à Besançon pour poursuivre ses études, José Shungu y a posé ses valises, attaches familiales et hiphopiennes oblige. Il œuvre désormais dans le domaine des cultures urbaines.

Le sens du mot culture et une réaction sur l’élection d’OBAMA. Une élection qui le ravit mais dont il nuance certains aspects.

Myspace du Festival des Echanges Urbains (FEU)

Extraits d’un reportage réalisé par Aurélien Bertini (janvier 2009)

Kinshasa, République démocratique du Congo

Besançon, France

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