La Salamandre est une compagnie franc-comtoise de renommée internationale. Une entreprise culturelle qui fait du spectacle de rue, spécialisée dans le feu et née en 1990 à Besançon.
Une compagnie qui a fait sa place petit à petit dans le paysage culturel franc-comtois et bien au-delà de nos frontières. Pour preuve, lors du festival musiques de rues à Besançon en octobre 2008, la Salamandre et les Azmaris d’Éthiopie ont réunis leur art et leur talents pour créer et présenter un spectacle intitulé Ye Essat Abeba. Ye Essat Abeba est un projet culturel France-Afrique d’envergure. Tout le monde est à féliciter, les artistes, le festival Musiques de rue et les différents partenaires financiers, tant ce genre d’aventure se raréfie. À l’heure de la mondialisation des échanges, de la circulation des biens, et des marchandises, celle des hommes reste incertaine. Obtenir un visa pour un artiste étranger n’est pas une sinécure. La faute notamment au taux d’évaporation ou taux des disparations des artistes lors de tournées. Mais la raison principale qui explique la difficulté de faire venir un étranger reste la peur de l’autre. Laure Saint-Hillier, que vous entendrez évoquera pour nous l’aspect logistique de ce projet. Les Azmaris nous donnerons leur regard sur l’hexagone. Jean-Michel parlera du projet dans sa globalité. Dans un monde où les échanges artistiques et culturels tendent à disparaître, sachons jouir des opportunités et démontrer si besoin est que ce genre d’évènements est vecteur de partage, de compréhension, favorise le dialogue entre les peuples. Nous reviendrons aussi sur un autre spectacle que la compagnie a donné à Gaza en septembre 2008…
Échanges internationaux d’Addis-Abeba à Gaza.
Extraits d’un reportage réalisé par Aurélien Bertini (décembre 2008)
Le décor. Le projet Ye essat Abeba du côté artistique avec Jean Michel, un des membres de la compagnie. La rencontre entre les artistes français et éthiopiens, la mise en place de ce projet.
L’envers du décor. Le projet côté logistique avec Laure Saint-Hillier. Les aides à la création pour ce genre de projet. Les difficultés administratives liées à la venue d’étrangers en France. Le soutien décisif de Cultures France, opérateur délégué des ministères des Affaires étrangères et de la culture et de la communication pour les échanges culturels internationaux. Sans aide de l’Etat, ce genre de projet ne pourrait pas voir le jour.
Les Azmaris d’Éthiopie nous livrent leur ressenti sur la France, l’image qu’ils en avaient. Ils nous donnent leur regard sur cette collaboration.
Invitée par deux festivals du Moyen-Orient, la compagnie a eu l’opportunité de jouer à Gaza en septembre 2008. Elle l’a saisie mais les obstacles furent nombreux malgré le soutien culturel de l’État français.
Jouer dans une zone de conflit est un défi. La culture n’y a que trop peu de place. Jean-Michel nous livre ses impressions sur cette période, cette aventure, la situation à Gaza.
Le sens du mot culture
Site internet de la Salamandre: www.la-salamandre.com
Extraits d’un reportage réalisé par Aurélien Bertini (décembre 2008)
Besançon, France