M. Labbaci, ancien harki, plaide pour la réconciliation

M. Labbaci évoque son passé de harki et plaide pour une réconciliation, plus de quarante ans après la fin de la guerre d’Algérie.


Le terme harkis, tiré de l’arabe harka (mouvement) s’applique aus soldats de certaines unités supplétives autochtones (troupes recrutées localement pour renforcer l’armée française) d’Algérie engagées avec l’armée française contre le mouvement indépendantiste de 1954 à 1962. Cette appellation s’est étendue ensuite à tout autochtone ayant pris le parti de la France durant la guerre d’Algérie, qu’il soit civil ou armé, ainsi qu’à sa famille. Monsieur Idir Labbaci fait partie de ceux qui, pendant cette guerre, intègrèrent l’armée française comme supplétif entre 1957 et 1960. Il est aujourd’hui président de l’association « 25 » des anciens combattants français musulmans d’Algérie.

Monsieur Labbaci évoque ce déchirement ressenti par les harkis. L’Algérie, laissée derrière soi, qui vous rejette encore quarante ans après et la France qui ne vous reconnaît pas comme Français. Il explique également son départ pour la France à la suite de l’indépendance.

Monsieur Labbaci raconte son arrivée en France, seul, en ayant laissé sa famille en Algérie, la situation difficile de celle-ci avec l’emprisonnement de son père. Il explique les difficultés pour permettre à sa famille de le rejoindre et l’impossibilité pour lui de retourner en Algérie. Il pose aussi la question de la réconciliation quarante ans après.

Monsieur Labbaci évoque la situation des harkis à leur arrivée en France et les difficultés de l’intégration.

Extraits d’un reportage de Radio Sud réalisé par Aurélien Bertini (septembre 2004).

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