L’immigration suisse et l’horlogerie

Ce sont des réfugiés suisses qui, à la fin du 18ème siècle, ont fondé l’industrie horlogère à Besançon. Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, Besançon deviendra la capitale de la montre française.


« Les premiers horlogers suisses (avec Mégevand) arrivèrent à Besançon vers la fin de 1793. Combien étaient-ils? Jusqu’à 400 …/… Ils venaient surtout du Locle et de la Principauté de Neuchâtel, mais il y en eut aussi de Genève, de Porrentruy, de Montbéliard, de la Savoie et même du Palatinat…./…

Jusqu’à la fin de l’Empire, l’horlogerie était le fait spécial de la colonie suisse, environ 1500 personnes, dont 500 seulement travaillant à la fabrication de montres, qui ne dépassaient pas 20 000 unités par an. Cette colonie était mal vue en raison de ses origines révolutionnaires et de son appartenance à la religion réformée. Après 1820, l’horlogerie ne cesse de se développer. Les Suisses sont peu à peu évincés par des éléments locaux. La production connait un essor rapide :
1821 : 30 000 montres,
1854 :100 000 montres.

« Au cours du règne de Louis Philippe, on observe un changement dans la mentalité de la ville à l’égard des personnes d’origine étrangère et de religion protestante qui exercent dans ses murs l’industrie horlogère : on cesse de leur témoigner de la méfiance  et de les tenir à l’écart : l’horlogerie n’est plus en quelque sorte leur monopole et commence à s’incorporer dans la cité » (M. Poète, « la vie urbaine ») (in « Histoire de Besançon » Claude Fohlen)

1860: Exposition internationale universelle place Labourey : Besançon est capitale incontestée de la montre française
1862 : ouverture de l’Ecole d’horlogerie. Son 1er directeur est M. Courvoisier, maître horloger originaire de Fleurier en Suisse

1874 : création du Consulat suisse

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