Etre champion de sport est un rêve pour grand nombre de jeunes ; les athlètes et les champions représentent un exemple.
Après le football et le basketball, l’une des disciplines favorites des jeunes des quartiers populaires est la boxe.
La boxe est considéré comme une école de vie ; elle est particulièrement appréciée pour les valeurs positives qu’elle véhicule auprès de ses adeptes : respect de l’adversaire, dépassement de soi, force mentale et physique, humilité, ténacité. Un boxeur qui assimile correctement ces valeurs aurait plus de facilité à créer du lien social et à trouver sa place au sein de la vie en société.
A Besançon, on recense déjà plusieurs champions : Mamadou Thiam, Bellati Hakkar et Morrade Hakkar, ou encore plus récemment Khedafi Djelkhir. Autant de boxeurs qui ont un palmarès exemplaire et qui pourtant vivent comme monsieur «Tout le monde», contrairement à d’autres athlètes plus médiatisés.
Cette vie peu médiatisée est-elle voulue ? La boxe est elle une discipline reconnue à sa juste valeur ? A-t-elle de véritables fonctions éducatives ? Différents champions Bisontins ont été interrogés pour recueillir leurs réflexions sur le sport dans les quartiers, leurs projets, leurs « leçons de vie ».
Extraits d’un reportage de Radio Sud réalisé par Mariette Kamerrer (1999):
Les deux champions nous livrent leur début dans la pratique de boxe, les raisons pour lesquelles ils ont choisi cette discipline et l’environnement dans lequel ils ont évolué durant leur adolescence.
Mamadou Thiam nous explique que Clairs Soleils est un quartier qui souffre d’une image trop négative, due aux clichés sur les quartiers sensibles. Son statut de boxeur lui donne une position de référent auprès de la jeunesse tant par son attitude que par les valeurs qu’il prône.
Morad lui, soutient que le sport est un outil efficace pour réussir, mais que la volonté est indispensable pour évoluer.
Mamadou et Morad nous livrent leurs projets et un mot d’encouragement aux internautes et spécialement aux jeunes des quartiers qu’ils remercient de leur soutien.
Article réalisé par Yacine Bennour, stagiaire UFR STAPS au site migrations
Sénégal
Besançon, France